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Enquête G&R

G&R est une décharge de déchets de construction située sur la réserve de Kanehsata:ke. Comme le confirment les documents du gouvernement et les multiples rapports des médias reproduits ci-dessous, G&R a enfreint de nombreuses conditions d'autorisation et continue de déverser des matériaux dangereux dans l'environnement. Malgré cela, les gouvernements fédéral et provincial n'ont pas pris de mesures pour remédier à la situation et éliminer les menaces pour les personnes et la faune. Face à cette situation, ReconciliAction a collaboré avec des activistes locaux pour enquêter et faire campagne pour le nettoyage de G&R. Découvrez les points forts de notre enquête ci-dessous et agissez !
 

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L'installation contient jusqu'à 15 fois la quantité de matériaux initialement autorisée. Comme le rapporte Ricochet, les résident•es locaux•les se plaignent de nausées.

À l'aide d'images prises par satellites, l'équipe de géographie de Réconciliation a documenté l'évolution du site.

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Aujourd'hui, nos analyses montrent que le site utilise trois fois plus d'espace qu'il était autorisé à l'origine.

Les permis de G&R limitent la hauteur des tas de déchets à 6 mètres. Notre analyse révèle qu'ils s'entassent jusqu'à 20 m de haut.

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Une condition pour l'installation était le traitement et la gestion des eaux de ruissellement. Il n'en a pas.

Fait inquiétant : l'installation est située au croisement de plusieurs cours d'eau.

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La surveillance par drone révèle que ces cours d'eau ne sont pas isolés de la gestion des déchets.

L'équipe a prélevé des échantillons dans la zone de ruissellement du dépotoir pour sonner l'alarme. Certains échantillons se sont avérés suspects.

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En août 2021, ReconciliAction a obtenu l'accès à un grand nombre de documents gouvernementaux par le biais d'une requête d'accès à l'information. Ceux-ci peuvent être consultés ici ainsi que dans l'aperçu ci-dessous.

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L'analyse de documents publiés par ReconciliAction par la société pour vaincre la pollution souligne les données inquiétantes concernant la présence de BPC.

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Apperçu des résultats :

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Les documents du gouvernement sont nombreux. Ils confirment cependant que le contenu de G&R reste non identifié et qu'il est probablement toxique.

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  • Bien que faibles (0,023 mg/l), les concentrations de BPC en aval sont 600 fois plus élevées que celles en amont (0,000034 mg/l), ce qui indique que ces matières toxiques seraient stockées dans le site.

  • Les concentrations de bactéries entérocoques sont également beaucoup plus élevées en aval (4200 ufc/100ml) qu'en amont (27 ufc/100ml), ce qui suggère la présence de déchets organiques.

  • De nombreux métaux s'échappent dans l'environnement à des concentrations supérieures aux normes de protection de la faune. L'alumunium est présent à des concentrations de 6,82 mg/l en aval contre 0,142 mg/l en amont. Les normes pour la protection de la faune sont de 1,6 mg/l (aiguë) et de 0,34 mg/l (chronique). La norme chronique pour le plomb est de 0,0013 mg/l, et les concentrations en aval peuvent atteindre 0,006 mg/l.

  • L'analyse d'une réssurgence de lixiviat qui s'est échappée de G&R indique des concentrations de 1100 ufc/100m d'E. Coli et de 5,300,000 de bactéries fécales.nalysis of leachate that escapted from G&R shows concentrations of 1100 ufc/100m of E. Coli and 5,300,000 of fecal bacteria.

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Les documents complets peuvent être accédés ici.

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Couverture médiatique

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